vendredi 20 septembre 2013

13 au 18 septembre Tobago


Dans Pirate bay, le matin on en profite pour aller explorer les sentiers de marche et l’après midi on fait de l’apnée.  Ou on prend un petit cinq à sept sur la plage avec tous les amis. 

Sur la radio  VHF, lorsque Denis de Prana veux nous parler à tous, il nous appelle les mousquetaires.   Ce qui inclut La Jeannoise, Vomo, Jolie Julie, et Gulliver qui s’est joint à nous depuis quelques jours.  La température est très chaude et humide.  Au retour de nos marches, on est tous trempe, on dirait que l’on s’est fait prendre par la pluie.  Mais l’eau est bonne et nous en profitons pour se rafraîchir un peu.  Depuis notre arrivée c’est assez nuageux, et il pleut tellement que nous pouvons emplir les réservoirs et les douches avec l’eau de pluie.   Les jours passent et l’on surveille la météo afin de déterminer le moment propice pour quitter pour la bais de l’Anse bateau.   Étant donné que celle-ci est exposé du coté de la mer Atlantique, nous attendons un vent faible pour être confortable dans la baie.  Ce qui aide également c’est qu’il y a un banc de corail juste à l’entrée protégeant ainsi un peu de la houle de mer.














































11 et 12 septembre 2013

Ce matin, on apprend qu’il y a une fenêtre météo afin de partir vers Tobago.  Le départ se ferait jeudi, à quatre heures du matin.   On se sent un peu serré dans le temps, mais comme on a la chance de le faire avec un guide chevronné en Denis de Prana, on se dit pourquoi pas.  Alors Prana, Jolie-Julie ainsi que la Jeannoise feront parti du premier départ et nous partirons avec Vomo à dix huit heures le jeudi soir.  Cela donnera le temps de se réapprovisionner et se préparer pour la traversée de quatre vingt miles.  Nous estimions notre arrivée pour le vendredi matin vers neuf ou dix heures.  


12 septembre

Jeudi soir dix huit heures, départ pour Tobago.  Un ciel nuageux nous accompagne à notre départ mais pas de pluie.  Nous voyons la pluie tombé au loin, mais pas sur nous.  On se sent chanceux.  Mais qui dit pluie dit vent, et qui dit vent dit vague….ou houle.  Alors notre nuit n’a pas été de tout repos.  La houle que nous recevions par le quart arrière faisait tanguer le bateau dans tous les sens, nous empêchant ainsi de faire un petit dodo à nos quarts.  Pendant ce temps nos amis bien ancrés dans Pirate bay, eux aussi se font bien brassé. (nous diront-ils à notre arrivée).  Nous sommes un brin fatigué, mais nous maintenons un cinq nœud de vitesse.  Ce qui est encourageant et le GPS  estime notre arrivée vers huit heures Am.  Mais durant la traversée, plus nous avançons, plus il y a des éclairs tout autour de nous.  On dirait un feu d’artifice tout autour de nous.  En consultant notre radar, il devient évident que nous allons y gouter.  Notre trajectoire est en plein centre de la zone des orages et pluie.  Alors on se prépare.  On rentre toutes les voiles, pas question de donner de l’emprise au vent.  Puis nous poursuivons notre route.  Les orages grondent tout autour de nous et la pluie nous tombe dessus abondamment.  Plus nous avançons, plus on voie la fin du tunnel.   Nous sommes loin d’être arrivée mais les lueurs au loin nous indiquent que nous voyons Tobago…..tout au loin.   Nous entrerons finalement dans Pirate bay vers huit heures trente.  Nos amis nous y attendent et nous indique où il y de la place pour jeter l’ancre.  Nous trouvons une belle place et nous jetons l’ancre au fond, puis nos têtes sur l’oreiller afin de faire un petit dodo bien mérité.  

au tour de Panache

 Quatre jours de dur labeur, mais Vomo est comme un sous neuf et prêt à retourner à l’eau.  Vendredi matin Vomo est mis à l’eau et quinze minutes plus tard, Panache est au quai prêt à sortir de l’eau et se faire bichonner.

Une fois sortie de l’eau, un petit nettoyage nous permettra de mieux évalué les endroits où une couche d’appareillage et antisalissure s’impose.   


Une fois le bain terminé, en route vers les instruments de torture :  sableuse, ponceuse, et tous produits de nettoyage afin de lui faire une beauté digne de son nom….

DSCF9047 from Normand Beaudoin on Vimeo.


La sortie de l’eau était aussi afin de colmater une entrée d’eau par la Dynaplate.   Par la suite Normand et sa grande vigilance, découvre que le cap surmontant  l’arbre du safran, dans le bateau, est fendu sur un coté. 

Cela servant à mettre une barre franche, en cas de perte de fonctionnement de la barre à roue qui est également relié au safran.   Lundi matin,  Normand va en ville chercher du Semco pour faire le bois de Panache.  L’huile que nous y avions mis, à fait noircir le bois, ici dans le sud, ce qui ne nous était jamais arrivé au lac. On dirait que l’on n’a jamais pris soin du bois, tellement il est noir et pas très beau à voir. 





Pendant ce temps Benoit s’occupe de trouver quelqu’un afin de réparer le ‘’Cap’’.    Et les filles finissent de nettoyer le bois. 


Lorsque les journées se terminent, une bonne baignade et un bon souper, remonte le moral des troupes.  Si tous se passe aussi bien, nous devons une fière chandelle à Lise qui a tout préparer le menu en fonction de repas vite et bien fait.  Normand à la fin des travaux dira : ‘’Je n’ai jamais aussi bien mangé depuis dix jours, quand je fais des travaux sur mon bateau’’.
Vidéo 5117

Pour souper ce soir du ‘’touskis’’ : Rouleau impérial, quel délice



Nous aurons finalement terminé tous les travaux et Panache sera remis à l’eau mardi matin.  Il a maintenant fier allure et il est tout beau tout propre.






Après la mise à l’eau à onze heure, petit dîner et retour dans Clarkes Court.