Tel que prévu, nous avons quitté Antigua le 8 mars à 6hres
le matin. Un bon vent de 15 à 18 nœuds à
80 degré, une houle ENE de 8 pieds au 8 secondes. Plusieurs grains viennent arroser le bateau
et haussé la vitesse des vents, nous obligeant a réduire la voilure. Mais une fois bien établie, la voilure avec
la vitesse des vents, nous filons avec des pointes à 8 noeuds. Nous arrivons à Deshaies à 15 hres. Il y aura de la pluie pour dessaler le bateau.
Cette baie offre une bonne protection, mais à certains endroits ses fonds
corailleux, par gros vent, l'ancre ne tient pas bien. Vers minuit, le vent monte. L'anémomètre indique 20 à 25 noeuds soutenu
avec des pointes à 30 noeuds. La
sérénade de nos haubans nous tient réveillé.
Une petite nuitée dans le cockpit nous attend. Nous voulons être sur de ne pas chasser et
prêt à intervenir le cas échéant. De
notre côté, tout tient bien et on est heureux.
Cependant, ce n'est pas le cas de certains de nos voisins. Les heures passent et le nombre de bateaux
chassant augmente. Les trompettes se
font entendre afin de réveiller les dormeurs qui n'ont pas réalisé qu'ils
chassent. Un bateau américain verra sa
chaîne d'ancre harponné par l'ancre d'un autre bateau, qui lui chassait. Le tout sera démêlé aux petites heures avec
l'aide d'une tierce personne.
Dans cette belle petite baie aux grands charmes, il n'y a
pas de marina. Au matin de cette nuit
quelque peu agitée et troublante, la majorité des bateaux à l'ancre, on des
défenses d'installer des deux côtés de
leur bateau. Chacun ayant paré au pire.
Notre deuxième nuit sera néanmoins beaucoup plus calme et
reposante.
Le 11 mars, on quitte Deshaies pour Rivière salée. Bon mouillage, calme après la fermeture de la
carrière. Il y a un petit village que
nous nous promettons de visiter une autre fois.
Nous prenons un dernier 4 a 6 avec Lise et Benoit car nos routes vont,
pour le moment, se séparer. Eux entre à
Pointe à Pitre pour une petite réparation et de notre côté, nous descendons
plus au sud afin d'être en Martinique à temps pour y accueillir ma soeur
Loraine venant passer une semaine avec nous.
Ainsi, le 12 mars, Vomo quitte pour entrer à Pointe à Pitre et nous pour
les Saintes. Ce sera une belle traversée
venteuse. Une dérive nous déportant vers
l'ouest nous obligera à faire 2,5 miles le vent et la vague dans la face nous
donnant une vitesse sur le fond de 2.5 noeuds.
Nos amis, Suzanne et Daniel de Triumph nous réservent une boule pour
notre arrivée. Très heureux de les
revoir ainsi que Manon et Alain de Sakti.
Après trois nuits, nous quittons pour Roseau, en
Dominique. Le passage fut un peu sportif
mais nous sommes arrivé sur la fin de l'après midi. Une dispute entre les boats boys pour
l'attribution d'une boule de mouillage éclate à notre arrivée. Un appel aux gardes côtes, par un navigateur
déplorant la situation, s'ensuivra afin de calmer les esprits.
La nuit s'avère un tantinet rouleur mais au petit matin nous
quittons pour Grande Anse d'Arlet en Martinique. Une belle traversée toute à la voile. À partir de Fort de France, malheureusement
le vent forci un peu mais il vient de la direction que nous devons faire. Alors la voile mécanique prend la relève pour
la fin du trajet. Nous prenons une boule
mouillage dans une belle eau turquoise.
Un petit coup d'oeil sur la météo nous confirme que le lendemain sera
une belle journée pour passer le Cap Diamant.
Ce passage peu s'avérer un peu sportif quand le courant et la houle sont
augmentés par des vents dominants forts.
Après une nuit de sommeil nous larguons les amarres. Notre distance à faire est d'environ 15
miles, nous quittons vers 8h30 pour jeter l'ancre à Ste-Anne à 11h30.
Moitié voile et moitié moteur, le tout s'est super bien
passer.
Une fois rendu à Ste-Anne, ce
sera les préparatifs afin de recevoir ma grande sœur Lorraine.
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