Sept heures du matin, trois février 2012. Le cadran sonne le réveil de la troupe. Eh oui! Nous partons à huit heures pour
naviguer vers Porto Rico. Les prévisions
météorologiques annoncent de vents de moins de dix nœuds, pour toute la
traversée du Mona Passage. Ce sera donc
vingt six heures de moteur. La
navigation est belle et on essuie un grain en début d’après-midi. Nous sommes
chanceux, rien de sérieux. La vie
reprend son cours. La nuit se passe bien, mais dame la lune nous gratifiera de
sa présence à une heure et demi du matin seulement. Qu’il fait noir, aucune lumière à l’horizon,
mais le firmament est tout étoilé. Un
très beau spectacle. Au lever du jour nous voyons l’île Désechio, petite et
inhabitée. On est plus qu’à vingt miles
de Mayaguez. Nous nous ancrons
finalement à Mayaguez vers onze heures. Nous allons à terre faire les douanes et de
retour au bateau, nous quittons pour Boqueron.
Arrivé à Boqueron à seize heures trente, nous nous préparons un souper
léger et puis nous allons au dodo. Quelle
nuit calme, un vrai miroir. En
après-midi on décide d’aller faire un tour à terre. Après quelques minutes de marche, on se
demande si on est dans une ville fantôme.
Peu ou pas de gens. Tous les bars
(et il y en a) sont fermé et barricadés.
On apprendra plus tard que Boqueron est une ville touristique où les
Portoricains y viennent en saison estivale.
À ce temps-ci de l’année, pour eux c’est l’hiver.
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