Virgin Gorda à St-Martin 23-24 mars

Journée de préparatifs pour le départ aujourd’hui  vers St-Martin.  Quinze heures quinze, on lève l’ancre…’’Partons la mer est belle…’’.  On annonce un vent de dix à quinze nœuds direction ENE à 75 degrés, et une vague du nord de trois à cinq pieds.  Notre cap prévu est à cent vingt cinq degré.  Excellent, c’est un départ.  Nous contournons Virgin Gorda par le nord et faisons cap à cent vingt trois.  La grande voile est hissée.  Mais on constate que le vent n’est pas dans la direction annoncée et la vague non plus.  Qu’à cela ne tienne, on poursuit notre route.  Ce ne sera pas la première fois que nous serons obligé d’utiliser la voile mécanique afin de nous aider, alors on continue notre route.  Cependant vers vingt deux heures la vague est plus choppée.  Une vague,  deux,  trois on roule dessus, mais la quatrième est plus courte et le bateau claque dessus ralentissant ainsi notre vitesse.  On modifie notre cap un tantinet et c’est déjà mieux.  On alterne les tours de garde au deux heures jusqu’au petit matin.  La lune sera également avec nous une partie de la nuit.  Vomo vogue à nos cotés.  Nous apercevons déjà au loin les iles de St-Matin et Anguilla.  Vers sept heures quarante cinq, nous ralentissons volontairement notre arrivée dans la baie de Marigot, car pour se rendre dans le lagon, nous devons passer un pont qui ouvre à huit heures quinze.  Alors on fait des petits ronds dans l’eau en attendant.  Nos amis d’Aloha Spirit nous expliquent  la procédure de l’ouverture  du pont.  Les catamarans, pouvant se tenir dans moins d’eau que nous, sont en mesure de voir le dernier sortant du lagon, donnant ainsi le signal que nous on peut maintenant entrer.  Mais une fois entrée, attention le canal est peu balisé et peu profond.  Surtout suivre nos cartes sinon……Arrivé dans le lagon, nos amis de Gulliver  viennent nous rendre visite et nous informer des choses à voir et faire dans le coin.  Nous avons surtout comme projet aujourd’hui de se reposer un peu, puis demain viendra les douanes et peu de reconnaissance des lieux.  À première vue, le paysage ressemble un peu aux BVI.  Mais comme cette île est moitié Française et moitié Hollandaise, une petite tournée à terre s’impose.  C’est ce que nous ferons dans les prochains jours.