vendredi 23 janvier 2015

16-17 Janvier - St-Pierre


Dès notre départ, à 8h34, nous faisons voile jusqu'à Case Pilote et puis au moteur jusqu'à St-Pierre.   Arrivée à 11h30.  Nous ancrons au pied de la montagne Pelée.  La baie est magnifique mais la montagne est verdoyante et sa tête dans les nuages.


La rade vue de notre bateau
La montagne Pelée, sans les nuages...assez rare
Le 16 au soir, nous invitons Louise et Denis de Prana pour souper.  On en profite pour fêter....Denis
Bonne fête Denis avec un gâteau au fromage et coulis aux fraises
Le samedi matin, c'est le marché publique de fruit et légumes. 

Mais en arrivant au quai nous rencontrons un pêcheur avec sa prise du jour.

Puis nous visitons le village de St-Pierre, ancienne capitale de la Martinique, surnommée alors le petit Paris des Antilles.  Cette commune fut complètement détruite en 1902 lors de l'éruption du mont Pelé.  29 000 personnes ont perdues la vie en quelques minutes.  L'histoire veut qu'une seule personne a survécu aux nuées ardentes : Cypanis, un prisonnier qui fut protégé par les murs de la prison


L'oeuvre d'Hector Charpentier rappelle l'abolition de l'esclavage de 1848 face à l'intendance où elle se trouve. 




L'église du fort est édifié en maçonnerie en 1678.  Desservie par les Jésuites jusqu'à leur expulsion en 1763.  Le cyclone de 1891 est le prétexte pour l'agrandir et la mettre au goût du jour.  Aujourd'hui, elle donne à voir le chaos laissé par la nuée ardente du 8 mai 1902.






La rivière du Fort ou jadis on y venait y faire sa lessive.


La cathédrale, reconstruite en 1923-1924, intègre avec sobriété les vestiges encore visible sur le premier niveau de façade, de ses états antérieurs.  L'église conventionnelle des dominicains du XVIIème siècle et les extensions latérales (1885) pratiquées à la suite de sa promotion au rang de cathédrale.





 La maison de la Bourse est aujourd'hui un espace dévolu à la culture et au patrimoine.

La rue Mont au Ciel est caractéristique des aménagements urbains du XVIIIème siècle qui visent à maîtriser le relief et l'eau.


Dans toute bonne ville digne de ce nom, la nécessité d'un théâtre permanent s'était imposé.  C'est ainsi qu'il ouvre ses portes en 1786. Après l'éruption de 1902, voici ce qu'il en reste.



Malgré le cataclysme de 1902, la ville actuelle révèle une continuité, visible, dans les reprises de bâti et de réemploies des matériaux.  À même les ruines, on a reconstruit le présent.  Et le présent côtoie l'ancien, avec tout ce que cela représente.












Puis Panache à l'ancre dans la baie de St-Pierre au pied du mont Pelé



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