Après une bonne nuit de sommeil, sans Bounboum, sept heures
trente, l’ancre est levée, la grande voile hissée avec deux riz et le génois
pleine grandeur. Nous avons une bonne
vitesse, malgré le prêt que nous faisons.
Le vent oscille entre quinze et vingt nœuds. Dans le grain le vent monte à vingt cinq nœuds. Mais nous sommes choyés. Il en passe un devant qui nous épargne, mais
écopons celui qui suit dernière nous.
Quinze minutes et c’est fini.
Cela rince nos voiles. Mais
après le grain, le vent tombe à huit nœuds.
On se traîne, on se fait brassé par la vague. Pas assez de vitesses. Capitane lance : ‘’on relâche un riz?’’. Si tôt dit le vent remonte et notre vitesse
aussi. Barbuda est une île sans
montagne, plate. Alors à l’approche tout
ce que nous réussissons à voir, une demie heure avant l’arrivée, ce sont des
palmiers. Midi trente on jette l’ancre
après une navigation de vingt six miles.
Nous sommes dans la baie de Cocoa Pointe, où une plage
au sable rosé s’étend à perte de vue.
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