Levée du corps à trois heures, puis l’ancre à trois heures
trente. Nous avons une distance de
soixante deux miles à faire et voulons entrer de clarté à l’anse Colombier. La nuit est étoilée et la lune pas encore
levée. Tout pour l’instant s’annonce
bien. Le vent est léger et la grande
voile est soutenue par le moteur. La
houle est de travers à nous. Mais
graduellement le vent monte, la houle également et se pointe à l’horizon
quelques grains. Alors n’ayant pas de
tangons pour maintenir le génois en position ouverte constamment, nous essayons
de faire cap à ¾ arrière afin de maintenir du vent dans la grand voile et le
génois. Bon en mal en, nous dévions de
notre XTE de ,5 miles à gauche puis ,5 à droite. Ainsi aidé par la houle je réussi à faire un
beau 11,9 nœud sur le fond. Puis vingt
cinq miles avant l’arrivée, nous attrapons un poisson, une Bonite. C’est dans la famille des thons, mais en
moins savoureux. Puis environ à deux
miles avant l’arrivée, nous affalons le tout et on finalise le reste à
moteur. Quinze heures, nous entrons
dans la baie et prenons un mouillage.
Somme toute, nous l’avons fait pratiquement à voile et je dirais que ce
fut une navigation des plus mouvementées et que nous sommes fatigué mais bien
heureux d’être enfin arrivé. Une fois
assis dans le cockpit, nous constatons,
avec joie, que Colicou est dans la baie.
Puis sur VHF, ceux-ci nous souhaite la bienvenue et bonne arrivée.
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Petites chèvres à l'anse Colombier |
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